Sans action rapide pour limiter les dégagements de gaz à effet de serre, la température terrestre moyenne augmentera de plus de 3 °C d’ici 2060 avec les conséquences désastreuses au niveau climatique et social. Déjà depuis quelques années, la facture globale de la dégradation climatique dépasse celle des investissements qui permettraient de l’éviter et l’écart ne cesse d’augmenter. Bien sûr, tous les pays ne sont pas touchés de la même manière. Mais la Belgique et la Wallonie doivent s’inscrire dans une dynamique de diminution des dégagements de gaz à effet de serre.
Face à ces défis majeurs, c’est l’incertitude qui caractérise l’avenir énergétique de la Wallonie. L’annonce de l’arrêt des centrales nucléaires fin des années 90 cumulée aux errements passés de la politique énergétique (et d’aménagement du territoire) tant wallonne que fédérale n’a pas permis de donner un signal clair aux investisseurs privés. Tihange 1 devrait normalement fermer en 2015 et les autres réacteurs suivront. Il n’y actuellement aucun projet d’envergure qui permettrait de remplacer ces mégawatts perdus alors qu’il faut au minimum 5 ans pour mettre en route une unité de production de taille moyenne. La Wallonie va donc devoir importer de l’électricité alors que nos pays voisins deviennent eux aussi de plus en plus importateurs nets. Bref, des coupures sont à craindre sur fond d’augmentation des prix. Le Gouvernement wallon a la volonté de réagir mais des mesures concrètes se font attendre.
cette note met en évidence les revendications de la FGTB wallonne en la matière.