Le 30 avril, c’était la fin du report de facturation du tarif « prosumer » (contraction en anglais des mots producteur et consommateur). Ce report avait été décidé par le gouvernement wallon, en opposition à la volonté de la Commission wallonne pour l’énergie. Une enveloppe de 200 millions d’euros a néanmoins été dégagée in extremis le 2 mai pour compenser l’entrée en vigueur du tarif « prosumer ». Pourtant ce tarif permettrait que les « prosumers » contribuent eux aussi aux coûts de fonctionnement du réseau de distribution, rendant ainsi le système plus équitable pour l’ensemble des utilisateurs.
Dans le contexte de crise actuelle,il est inacceptable que 200 millions d’euros supplémentaires soient mis à charge de la collectivité pour satisfaire 165.000 prosumers qui n’en ont pas réellement besoin, et dont l’installation a déjà ou sera très vite rentabilisée.
La plupart des citoyens n’ont pas les moyens ni d’investir dans des panneaux photovoltaïques, ni de s’équiper en domotique. En matière de transition énergétique, l’amélioration de l’efficacité énergétique du parc de logement devrait rester donc la priorité, tant sur le plan social qu’environnemental
Chiffres à l’appui, cette notre fait le point sur l’historique du dossier, ses enjeux et perspectives.
Note : photovoltaique